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3 mai 2011

Hôtel de l'Arquebuse

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L'hôtel de l'Arquebuse abritait la compagnie des Arquebusiers de Troyes, anciennement logée dans le faubourg Croncels. Véritable institution, cette milice locale était commandée par les personnages importants de la ville ; son capitaine était le maire de Troyes, son lieutenant-colonel le gouverneur et son colonel, le gouverneur de la province ; sa création à Troyes remonte à 1501, sous Louis XII. La compagnie fut dissoute à la Révolution, en juillet 1791.

 

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3 mai 2011

Hôtel de Vauluisant

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Situé en face de l’église Saint-Pantaléon, l’hôtel de Vauluisant doit son nom à l’abbaye cistercienne Notre-Dame de Vauluisant. Ce lieu fut la propriété des abbés de Vauluisant du XIIe au XVe siècle. L’édifice fut détruit pendant l’important incendie qui ravagea la ville en 1524. Le bâtiment fut restauré et agrandi au milieu du XVIe siècle. De nombreux propriétaire se succédèrent jusqu’en 1932, date à laquelle la ville acheta l’édifice pour en faire le musée historique de Troyes et de la Champagne. Aujourd’hui, le bâtiment présente une magnifique façade Renaissance avec deux splendides tours en forme de flèche. L’hôtel de Vauluisant abrite deux musées : le musée de l’Art troyen et la Bonneterie.

Pousser la porte de l'Hôtel de Vauluisant, c'est entrer de plain-pied dans le 16e siècle troyen. Cette époque de grande prospérité économique pour Troyes a favorisé la production artistique et imposé la ville comme le foyer de l'une des plus brillantes écoles d'art régionales en France, longtemps resté fidèle à la tradition gothique malgré l'influence de la Renaissance italienne.

Au temps des célèbres foires de Champagne (12e au 14e siècle), la ville, haut lieu du commerce des tissus, est déjà considérée comme une grande cité "drapante". Mais, c’est au 18e siècle, avec l’introduction du métier à tricoter, que naît à Troyes une véritable industrie de la maille.
Ce mécanisme inventé au 16e siècle par l’anglais William Lee est alors appelé métier à faire bas.

Inauguré en 1948, le musée de la Bonneterie nous plonge dans le passé d'une industrie textile florissante et souligne l'importance du rôle économique et social que ce secteur a joué dans la cité tricasse depuis 1750

 

3 mai 2011

HOTEL DU PETIT LOUVRE (XVIe-XIXe)

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Cette ancienne maison canoniale du chapitre Saint-Pierre a été édifiée sur les vestiges de l’enceinte gallo-romaine.

C’est dans ce quartier que s’élevait, jusqu’à la Révolution, le Palais des Comtes de Champagne. Au XIXe siècle, les bâtiments sont occupés par les diligences allant de Troyes à Paris et par la Poste aux chevaux.

Selon la tradition orale, les postillons partaient du Louvre, à Paris, d’où son nom.

 

3 mai 2011

HOTEL DE MARISY (XVIe)

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L'Hôtel Marisy est un bâtiment du XVI siècle situé à Troyes dans le ... L'Hôtel de Marisy est classé parmi les monuments historiques depuis 1992

Angle rue des Quinze-Vingts et rue Charbonnet Sa tourelle d'angle en encorbellement servait d'oratoire, et permettait de surveiller toutes les rues alentours ! Ne pas manquer : les ferronneries des fenêtres en fer tordu au marteau pratiquement sans soudures (rare). On en trouvait sur les fenêtres des boutiques de marchands de vin
L'Hôtel Marisy du XVIe siècle est situé à Troyes (Aube), France. Il possède une échauguette (L’échauguette désignait, du XIVe au XVIe siècle, la sentinelle. Actuellement, le terme désigne la petite construction destinée à abriter, dans un château fort, le veilleur surveillant le pays sur un large horizon).

 

3 mai 2011

MAISON DU BOULANGER (XVIe)

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MAISON DU BOULANGER (XVIe)


Rue Champeaux – rue Paillot de Montabert, face à la Tourelle (Quartier Saint-Jean, secteur piétonnier)


Au rez-de-chaussée se trouvait la boutique d’un boulanger. D’où son nom…

Une poulie accrochée sous le toit permettait de monter jusqu’au grenier les sacs de farine. Jadis les petits carreaux des fenêtres à guillotine des deux étages étaient garnis de papier huilé.

 

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3 mai 2011

HOTEL DES ANGOISELLES (XVIe)

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Angle rue Saussier et Montée des Changes

On dit qu’il s'appelait autrefois Hôtel Gandelus, du nom d'une famille italienne venue à Troyes pour les Foires de Champagne, vers 1256.
Insolite : tour en essentes de chataignier, et curieux assemblage de pierre, de brique, de craie, et de bois.

3 mai 2011

L’HOTEL DU LION NOIR (XVIe)

L’HOTEL DU LION NOIR (XVIe)

 

Cet hôtel a été construit à la fin du XVIème siècle ( probablement dans le dernier tiers du XVIème siècle) sur un ancien bâtiment ayant brûlé pendant l'incendie de 1524. Il fut à nouveau incendié en 1559. Il est situé sur une grande cave voûtée de deux étages qui s'étend sous tout le bâtiment et sous la cour. Il a été édifié par un riche commerçant allié aux familles les plus influentes de Troyes. Des armoiries retrouvées sur la cheminée du Premier étage représentent les familles Huez, Largentier, Le Marguenat et Angenoust. Il s'agit d'importantes familles troyennes du XVIème siècle.
Autrefois appelé hôtel de "la Querelle et de la Dance", puis hôtel du "Cheval Noir", cette maison porte aujourd'hui le nom d'hôtel "du Lion Noir".

L'hôtel du Lion Noir présente une façade typique de la seconde Renaissance qui, après la première Renaissance pleine d'exubérance, montre, dans une grande sobriété et une inspiration directe des motifs de l'Antiquité, une façade tout à fait remarquable. Ce type d'ornementation est unique à Troyes et constitue un exemple rare en France de transposition de ce style architectural dans un bâtiment à pans de bois. En effet, ce type d'architecture se rencontre plus fréquemment sur des maisons en pierres.
On attribue souvent ce chef d'oeuvre à Dominique Florentin, sculpteur italien qui a vécu à Troyes entre 1541 et 1571. ce sculpteur aurait travaillé sur quelques édifices de Troyes et des environs.

 

3 mai 2011

La ruelle des Chats

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La ruelle des Chats ne porta pas toujours ce nom; au XVème siècle, elle s'appelait la ruelle Maillard. Son nom actuel vient du fait de l'étroitesse de cette ruelle et de l'affaissement des maisons qui se touchent désormais au niveau des toits. En effet, les chats, nombreux dans la ville, passaient de maison en maison par les greniers.


Au XVème siècle, cette ruelle était fermée aux deux extrémités par une grille dont on peut voir quelques traces sur les poteaux corniers. Les maisons de cette ruelle étaient protégées par des bornes, encore visibles, afin d'éviter le frottement des roues des chariots contre les murs. La plupart des pavés de la ruelle sont d'origine et ont fait l'objet de restauration.
Cette ruelle dégage une atmosphère particulière et mystérieuse par son rétrécissement et ses toits qui se touchent.

3 mai 2011

Troyes, la médiévale

S7308111

 

Troisième cité européenne au XIIIe siècle, Troyes n’est plus aujourd’hui qu’une agréable ville moyenne, presque banale.
En apparence seulement…
Car ses centaines de maisons à pans de bois datant du Moyen Age constituent un patrimoine unique au monde !

Au cœur de la Champagne, Troyes, chef-lieu de l’Aube, possède ce charme indéniable de toutes les villes moyennes.
Par un curieux hasard de l’Histoire, le vieux Troyes ressemble à un bouchon… de champagne.
Bien avant l’invention du fameux vin à "l’écume pétillante", selon l’expression de Voltaire, Troyes avait organisé son centre à l’intérieur d’une zone rectangulaire prolongée par une demi-sphère formée par le cours de la Seine.
Si Troyes tient autant à son "Bouchon", ce n’est pas seulement à cause de la proximité du célèbre vignoble.
Ce quartier est aussi, depuis le Moyen Age, le cœur battant de la cité.
Aujourd’hui comme il y a sept siècles, c’est le quartier commerçant de la ville.

Découvrir le vieux Troyes c’est parcourir, à pied, un entrelacs de ruelles pavées bordées par une succession d’authentiques maisons de pans de bois.
Étroites, traditionnellement pourvues d’une entrée latérale prolongée par un long couloir desservant les étages et les bâtiments sur cour, ces maisons datent des XVIe et XVIIe siècle.
Les poutres sont souvent finement sculptées.
On peut encore voir des poulies, fixées au mur des derniers étages, et qui servaient jadis à monter les marchandises.
Prouesse technique, certaines maisons présentent un double encorbellement.
Ici la rue des Chats, ainsi surnommée en raison de l’étroitesse du lieu.
Là, la tourelle de l’Orfèvre, tout droit sortie d’un film de cape et d’épée.
Un peu plus loin, la cour du Mortier d’or, surmontée de galeries et cernée de bois sculpté.
Avec un peu de chance, la présence d’un chantier peut permettre d’accéder à l’une de ces cours, où sommeille, depuis cinq siècles, un des joyaux de l’architecture médiévale.

Ce patrimoine architectural, Troyes le doit en partie à un drame.
En 1524, un terrible incendie ravage le "Bouchon".
1 000 à 3 000 maisons disparaissent en fumée.
La ville est riche : Troyes était vraisemblablement la troisième ville d’Europe au début du XIIIe siècle.
Les célèbres foires de Champagne avaient fait sa fortune, drainant commerçants, financiers et banquiers venus de toute l’Europe.
Dans le centre historique, "la rue au Change" ou la "rue Montée-au-Change" témoignent de cette époque florissante.
Après l’incendie, on reconstruit vite et bien, avec les matériaux dont dispose la région : peu de pierre mais du bois, notamment du chêne, en abondance.
La cité retrouve sa splendeur. Au XVIIe siècle, un édit de Colbert impose d’enduire les façades pour limiter le risque d’incendie.
L’usage de ces revêtements durera jusqu’à nos jours.

Troyes possède sans conteste la plus forte concentration de maisons à pans de bois d’Europe.
Les archives ne permettent pas de remonter aussi loin. Mais on estime entre 500 et 1000 le nombre de maisons antérieures au XVIIe siècle. Une minorité seulement a été restaurée.
Recouvertes d’enduit qui masquent la poutraison, abandonnées, transformées, quand elles n’étaient pas démolies, les maisons, jusqu’à peu, n’étaient pas mises en valeur.
Les premières restaurations datent des années 70.
La ville toute entière prend alors conscience de la richesse de son patrimoine.
Quelques particuliers s’y investissent.
Certains commerçants leur emboîtent le pas et rénovent leur façade

De délicates teintes pastel, obtenues à partir de pigments naturels, sont aujourd’hui préférées au brun soutenu des colombages habituels.
On s’attache à redonner aux maisons leur aménagement d’origine : boutique au rez-de-chaussée, habitation au premier et deuxième étages.

3 mai 2011

TOURELLE DE L'ORFEVRE (XVIe)

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La maison de l'Orfèvre a été construite entre 1578 et 1618 pour François Roizé, orfèvre troyen. Elle tire son nom des nombreux orfèvres qui l'ont habitée. Durant les Foires de Champagne, elle était utilisée pour vendre des tissus fabriqués à Reims.

Cette maison comporte une tourelle d'angle contenant un escalier qui dessert les différents étages. Du XIII au XVIème siècle, les escaliers sont construits en dehors de la maison ou sur la cour de manière à conserver toute la surface habitable de la maison. Aujourd'hui unique vestige de ces tourelles, la Maison de l'Orfèvre est représentative des maisons à tourelles de la ville de Troyes qui en possédait de nombreuses au XVIème siècle. La maison de l'Orfèvre en est un exemple remarquable avec ses consoles sculptées de cariatides figurant des faunes des deux sexes : une nymphe et un satyre de provenance locale. Ces figures ont inspiré de nombreux artistes locaux, notamment pour la réalisation d'un Adam et d'une Eve destinés à être placés à l'entrée de la ville.
Cette maison possédait, autrefois, deux caves superposées dont la plus basse se composait de deux souterrains: l'un en direction de l'église Saint Jean et l'autre vers la rue Champeaux.
Les armes de François Roizé et de sa femme Nicole Boulenger ont été retrouvées sur un poteau cornier, ce qui permet d'affirmer que la maison était bien leur propriété.
Autrefois, la maison de l'Orfèvre était accolée à une autre maison qui masquait partiellement la vue vers l'église Saint Jean située derrière. La démolition de la maison adjacente fut réalisée au XIXème siècle afin de dégager la maison de l'Orfèvre.

 

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